En 2022, nous avons accueilli un nombre record de 431 645 nouveaux résidents permanents au Canada! La dernière fois que le Canada a connu une augmentation aussi importante du nombre de résidents permanents, c’était en 1913.
Selon un communiqué de presse d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), le Canada a traité environ 5,2 millions de demandes de résidence permanente en 2022, soit deux fois plus qu’en 2021.
Il convient de noter qu’après la pandémie de COVID-19, le Canada n’a pas fermé ses frontières et n’a pas réduit l’immigration. Le pays continue d’accueillir un nombre historique de nouveaux arrivants chaque année. Selon IRCC, les immigrants devraient représenter jusqu’à 30 % de la population canadienne d’ici 2036, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2011. Ils joueront un rôle central dans la reprise économique post-pandémique et la croissance future du Canada.
Dans ces conditions, nous pouvons nous attendre à ce que les nouveaux arrivants soient plus nombreux à rechercher des services d’emploi et une aide pour s’adapter à la vie au Canada.
Les nouveaux arrivants sont confrontés à un taux de chômage plus élevé et à des emplois précaires
Les nouveaux arrivants enrichissent nos communautés et contribuent à notre économie en travaillant, en soutenant les entreprises locales et en créant de nouveaux emplois.
Malheureusement, les nouveaux arrivants sont confrontés à des taux de chômage plus élevés et sont plus susceptibles d’occuper des emplois précaires. Selon le Toronto Region Immigrant Employment Council (TRIEC), plus de 29 % des habitants de l’Ontario et 47 % des résidents de la région du Grand Toronto sont des immigrants ; cependant, les immigrants récents sont confrontés à un taux de chômage de 9,3 %, contre 6,4 % pour les personnes nées au Canada.
Dans de nombreux cas, les immigrants récents occupent des emplois précaires ou temporaires, ce qui se traduit par des revenus inférieurs et des écarts salariaux. En fait, le TRIEC rapporte que les immigrants récents en Ontario gagnent 33 % de moins que les personnes nées au Canada.
Les nouveaux arrivants sont le moteur de l’offre de main-d’œuvre et de la croissance économique au Canada
L’immigration joue un rôle essentiel dans la résolution des pénuries de main-d’œuvre et de compétences auxquelles nous continuons à être confrontés après la pandémie. En fait, l’immigration représente près de 100 % de la croissance de la main-d’œuvre au Canada !
Selon une enquête récente du Conseil canadien des affaires (2022), 80 % des employeurs ont fait état de pénuries de main-d’œuvre en 2022 – les deux tiers d’entre eux ont eu recours au système d’immigration pour recruter de nouveaux travailleurs et prévoient de continuer à le faire. En fin de compte, l’immigration aide les employeurs à pourvoir des postes qui, autrement, resteraient vacants.
Au Canada, de nombreux employeurs s’appuient sur des programmes conçus pour attirer des travailleurs hautement qualifiés. Parmi les programmes les plus populaires, citons le Programme fédéral pour les travailleurs qualifiés, le Global Talent Stream et le Programme de formation relais de l’Ontario. L’enquête du Conseil canadien des affaires a révélé que les immigrants embauchés par les employeurs canadiens ont tendance à posséder de solides compétences techniques et non techniques et à apporter une contribution importante à leur entreprise.
Obstacles au marché du travail des immigrés
Un rapport récent de l’Institut pour la citoyenneté canadienne a montré que, malgré l’augmentation des taux d’immigration et la nécessité permanente de remédier aux pénuries de main-d’œuvre au Canada, la capacité d’un immigrant à stimuler la prospérité économique dépend fortement de sa capacité à “trouver un emploi correspondant à ses compétences”. Bien que de nombreux nouveaux immigrants au Canada soient très instruits, ils se heurtent à de nombreux obstacles sur le marché du travail. Selon le rapport, les principaux obstacles à l’emploi sont les suivants :
- la dévalorisation des diplômes étrangers, en particulier pour les immigrés racialisés
- la non-reconnaissance de l’expérience professionnelle acquise à l’étranger et des exigences en matière d’expérience canadienne
- le manque de réseaux sociaux et professionnels
- une maîtrise insuffisante de la langue
- le manque de compétences non techniques
Sur la base d’études récentes et de notre propre expérience de travail avec les employeurs canadiens, nous savons que les employeurs reconnaissent ces obstacles et s’engagent à aider les nouveaux arrivants à réussir.
Accès accru aux ressources, au soutien et à la formation
Pour que les nouveaux immigrants obtiennent de bons résultats sur le marché du travail, les employeurs devront améliorer l’accès à la formation linguistique et culturelle, aux programmes d’intégration communautaire, aux possibilités de développement professionnel et à d’autres mesures de soutien globales pour leurs nouveaux travailleurs immigrés.
De nombreux employeurs souhaitent également aider leur personnel formé à l’étranger à obtenir la reconnaissance de leurs qualifications au Canada. Le Programme de formation relais de l’Ontario, par exemple, offre une variété de programmes de formation conçus pour faire le lien entre la formation, l’éducation et l’expérience internationales d’un immigrant et ce dont il a besoin pour travailler en Ontario.
One of CareerFind’s joint venture partners, The Career Foundation, delivers three Ontario Bridge Training Programs, including Foundations in Network Cabling, Foundations in IT, and Foundations and HVAC. Tous les programmes sont conçus pour offrir une formation sectorielle axée sur l’expérience professionnelle et éducative des participants à l’étranger. Les participants bénéficient également d’un accompagnement personnalisé et d’un mentorat afin de garantir leur réussite sur le lieu de travail.
D’autres programmes de ce type sont nécessaires pour aider les immigrants hautement qualifiés à obtenir un emploi correspondant à leurs compétences et à exploiter pleinement leur potentiel sur le marché du travail canadien.